mercredi 13 juillet 2011

Fabien Clavel L'APPRENTIE DE MERLIN, Le dragon et l'épée

     Ana est une jeune fille de treize ans, issue d’une famille de voleurs. Un jour, elle détrousse le magicien Merlin, redouté de tous. Celui-ci cherche une apprentie et décide de prendre Ana à son service : elle rencontre alors la fée Morgue, qui lui apprend à lire et à écrire, tandis que le mage l’initie à la magie, lui enseigne le pouvoir des runes.
     Peu à peu, Ana découvre son véritable pouvoir et la puissance du Souffle du Dragon. Très vite, elle apprend le véritable projet de Merlin : trouver un roi pour Britannia.
     Mais la guerre fait rage entre les Pictes, les Brittons et les Saxons. Ana va devoir choisir celui qui sera digne de brandir l’épée Excalibur. Pour ce faire, elle va notamment pénétrer dans les entrailles de la terre, affronter les créatures de la forêt de Brocéliande, les cavaliers noirs et le terrible dragon Glamorgan. Finalement, c’est Uther qui est choisi, mais lors d’une bataille, celui-ci meurt et laisse le soin à Ana de protéger son fils illégitime, Arthur. Et c’est ainsi que débute la célèbre légende …

Une immersion dans le monde médiéval, riche en personnages féériques et riche en actions !

Un extrait à découvrir :
      "Le prédateur bondit. Sa mâchoire, cherchant la gorge, se referma sur la paume encore posée contre l'arbre. Ana hurla de peur et de douleur. Les yeux jaunes du monstre étaient tout près de son visage. Elle se débattit violemment et parvint à se dégager. Sans attendre, elle grimpa jusqu'au rameau le plus proche et s'y jucha tant bien que mal. La prochaine attaque ne tarderait pas.
      Quand elle scruta de nouveau les environs, Merlin était là, sa longue cape traînant dans la neige. Immobile, il fixait l'animal. Les deux êtres s'affrontèrent un moment du regard. Pendant un instant, les prunelles du loup devinrent grises, presque humaines, tandis que celles de Merlin se faisaient bestiales.
    Figés, les adversaires se défiaient toujours. La pierre verte du bâton de l'enchanteur brillait d'une lumière malsaine. Puis le prédateur baissa la tête, vaincu. Un filet de sang coula soudain de sa gueule entrouverte, dégoulinant sur le linceul blanc de la terre. Le loup gémit pitoyablement tandis que le liquide rouge jaillissait en larmes de ses yeux ; la patte courbée, il paraissait supplier son vainqueur.
     Le mage demeura impassible jusqu'à ce que la bête eût vomi une sorte de bouillie empourprée et se fût couchée sur le flanc, morte. Alors, l'émeraude s'éteignit et le vent souffla de nouveau entre les branches squelettiques. "

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